Philippe Canguilhem, Journées des Flûtes à bec Renaissance
Philippe Canguilhem, c’est vous qui ouvrirez les Journées des Flûtes à bec Renaissance le samedi matin. Quels sont les sujets que vous aborderez?
Je souhaite consacrer mon intervention à la place de la flûte à bec dans la musique de la Renaissance, en particulier au 16e siècle.
- Que savons-nous de la pratique de cet instrument à l’époque ?
- Qui étaient les instrumentistes ? Amateurs, professionnels ?
- Dans quel(s) cadre(s) en jouait-on: comme un loisir domestique, dans les maisons, ou à la cour, voire à l’église ?
- La jouait-on seule au milieu d’autres instruments, ou bien en consort ?
En tant que spécialiste, nous parlerez-vous des sources qui nourrissent votre réflexion?
Oui, j’aborderai quelques questions liées à l’organologie et la facture, ainsi qu’à la technique et aux méthodes. Je m’appuierai sur différents types de documents, en particulier l’iconographie et les dépouillements d’archive.
En une heure, je ne pourrai pas aborder tous les sujets, mais j’espère donner un panorama assez large et informé de la situation.
Musicologue, maître de conférences à l’Université de Toulouse-Le-Mirail, Philippe Canguilhem enseigne l’analyse et l’histoire de la musique ancienne au Conservatoire de Toulouse et à l’École Supérieure de Musique de Catalogne (Barcelone). Il pratique la flûte à bec, les instruments à anche de la Renaissance et le hautbois baroque au sein de diverses formations de musique de chambre et d’orchestres, en France et en Europe.
